from the valley to the stars.

NOM(S) : Kovlova PRENOM(S) : Natassia. AGE : 22 ans. DATE & LIEU DE NAISSANCE : 3 avril à moscouORIGINES : russe STATUT : esclave d'un sociopathe. EMPLOI : prostituée/strip teaseuse - spécialiste du tissu CARACTERE : arrogante, provocante, vulgaire, drôle, maligne, indépendante

→ Depuis combien de temps faites-vous parti d'un cirque et de quelle manière y êtes-vous entré?
L'âge de treize ans. Ma mère fut acrobate dans un cirque à Moscou mais contre l'avis de son riche mari ( mon père), elle s’entraînait en cachette. Chassé par la guerre, ma famille et moi avons été obligé de quitter le territoire russe. Petite, je l’accompagne, je l'aidais à s'entraîner et elle m'a tout à prix. Je lui dois tout. Je suis arrivée dans cette troupe, il y a trois ans. Flanquée à la rue par mes parents, pauvre, sans emploi, immigrée. Le cirque m'a sauvé. Recruté par ce salopard de Lincoln Avery.

→ Quel est votre voeux le plus cher en ce moment ?
Continuer le cirque tout en ayant une vie normale. Devenir une citoyenne américaine comme les autres, mariée et pourquoi pas avoir des enfants, sans pour autant être obligé de fuir la police, d'être l'esclave d'un sociopathe.

→ Comment vous sentez vous au sein du cirque ? Quelles sont vos relations avec les autres (artistes, employés, spectateur) ?
Plutôt bonne, voire très bonne. Mis à part, Lincoln Avery. Le clown-vedette de la compagnie. Ce type joue un double jeu que je suis la seule à voir, ce qui m'agace.

→ Vous vous voyez où dans 10 ans ?
Morte. Avec la vie que je mène. Je ne dépasserai pas l'âge du christ. Alcool, Drogue, Sexe à outrance. Ma vie n'est faite que d'illusions et de vices. Je me dirige lentement vers ma perte...

PRENOM/PSEUDO : ebony bones, victoire AGE : dix-sept ans COMMENT AVEZ-DECOUVERT LE FORUM : grace à ma petite pauline. SCENARIO OU INVENTE : inventé. AVATAR : daisy lowe CREDIT : stellaire (avatar) tumblr (bannière). MOT DE LA FIN : le cirque quoi ! forum original !

une sensation de feu. je ne me vois pas, mais le tableau doit être ridicule. je n'ai pas bougé la tête. je n'ose le regarder depuis cette claque. cette sensation d'impuissance m'est insupportable. moi qui suis si indépendante. « petite pute, c'est moi qui t'ai créé ! tu me dois tout. » ce type est un malade. je pense sincèrement que ce type est fou. gendre parfait à la lumière, dangereux psychopathe dans l'ombre. ce double jeu incessant et lassant m'épuise. qu'est ce qui peut pousser un homme à se conduire de la sorte ? personne, ni même lui-même ne peut avoir cette réponse. je l'aime, je ne l'aime pas. cette relation perverse qui nous unie me dégoûte. il aime dominer et me sentir faible. c'est un malade. c'est un malade. « tu me quittes, je te dénonce ! » je suis liée à lui par cette horrible secret qui pèse sur toute ma famille. ce secret qui nous lie, c'est comme une chaîne qui m'empêche de vivre tout simplement. esclave, je ne suis que son esclave. et à défaut de m'échapper, je joue le jeu. et plus le temps passe, plus je m'attache à ce type. il s'approche de moi. le regard noir. on dirait le diable. il a bu. il n'est plus dans son état normal. il m'embrasse fougueusement et me colle contre le mur. violence et amour ne font pas bon ménage, mais nous, c'est la seule chose qui nous retient, qui nous excite. à cet instant présent, je n'aurai qu'une chanson à la bouche qui aurait résumé parfaitement notre position. tu vas et tu viens entre mes reinslégèrement anachronique, mais parfait résumé. honte, j'ai honte. mais, l'habitude fait que je ne réalise pas que je ne suis qu'un objet pour les hommes et surtout pour lui.

« je t'ai connu dans des meilleurs jours » me dit-il. et ce complexe qui revient, pour se rassurer, il me déprécie, il me méprise. je le gifle légèrement. sans dire un mot, il m'amène sur le lit et se défoule à sa manière. je préfère largement ce genre de punition...

En sortant de sa caravane, je me sens mal. Ma tête tourne. J'ai la nausée. Ne pensez pas que je suis enceinte, je le saurai. C'est une toute autre sensation. Je suis écoeurée. Je m'écoeure. Je ne respecte pas mon corps, je ne me respecte pas. Mes larmes commencent à couler. Et pourtant, ce n'est pas le moment. Samedi soir, 20h00. Show must go on. Mon tissu m'attend. Au final, ce n'est que lorsque je suis sur ce tissu que je me sens libre.
« Mesdames et Messieurs, enfants, Peuple de Fort Collins. Ce numéro majestueux de domptage ne vous a pas rassasié. Veuillez accueillir, une perle, un papillon qui déploie avec majesté ses tissus. BETTYYYY SUEEE ! » Sur une musique lente, classique, je m'élance. Je glisse le long du tissu blanc. J'ai l'impression d'être un ange ou un oiseau. Et comme l'a annoncé, le speaker, je déploie mes tissus majestueusement. Je me lance dans le vide. Cette sensation est jouissive, elle traduit mon côté borderline. Plus de 50 mètres de hauteur que je ne vois pas passer. Sous le regard ébahie des spectateurs du cirque, je me dirige lentement vers le sol. Je suis prête à m’écraser comme un oeuf. Ce saut est un appel à l'aide. Progressivement, je reviens à mes esprits et je me rattrape en agrippant le second tissu. Le public se soulage en prononçant, un vulgaire : « OHH ! HAA ! » Heureux ? Comblés ? Ou peut être soulagés de ne pas avoir assister à un tragique suicide. Je ne le saurai jamais mais en terminant le spectacle, une chose est sure. Lincoln me le fera payer. Je n'ai pas respecté ses consignes.